5 mythes sur la formation de pilote professionnel

Seuls les ingénieurs peuvent devenir pilotes

Les conditions d’admission à la formation de pilote de ligne sont fixées par la loi. Il n’est certainement pas nécessaire d’être ingénieur. Vous devez avoir 18 ans afin d’obtenir votre première licence de pilote professionnel. La plupart des écoles de pilotage imposent des normes et des tests d’admission plus stricts car la formation présente un certain degré de difficulté. De plus, la plupart des compagnies aériennes exigeront aussi un diplôme d’études secondaires pour les candidats pilotes.

Si vous voulez devenir pilote professionnel, une base solide de calcul mental, de mathématiques et de matières scientifiques est essentielle. En outre, vous pouvez mémoriser de grandes quantités de matériel pédagogique en peu de temps et vous avez également une bonne coordination main-pied et une bonne résistance au stress.

Cliquez ici pour voir les conditions d’admission de Skywings.

Si vous voulez devenir pilote professionnel, une base solide de calcul mental, de mathématiques et de matières scientifiques est essentielle. En outre, vous pouvez mémoriser de grandes quantités de matériel pédagogique en peu de temps et vous avez également une bonne coordination main-pied et une bonne résistance au stress.

La formation de pilote professionnel est facile à combiner avec un emploi ou d’autres études

La formation en vol est intense et exigeante. Contrairement à l’enseignement supérieur classique, vous serez évalué en permanence sur vos compétences pratiques et théoriques au cours de la formation. De plus, le taux de réussite minimal aux épreuves théoriques est de 75 %. Il n’est pas tout à fait impossible de combiner la formation avec un emploi à temps partiel ou d’autres études, mais cela demande du dévouement, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Pour cette raison, Skywings ne propose que des formations à temps plein.

Le diplôme de pilote professionnel ne vaut rien

En Flandre, le diplôme de pilote professionnel (CPL ME-IR + Frozen ATPL) est équivalent à une licence professionnelle. Cela peut intéresser les personnes qui souhaitent obtenir une licence académique après leurs études par le biais d’un programme de transition ou d’un certificat de troisième cycle. Cela signifie qu’il n’est pas absolument nécessaire d’obtenir d’abord un autre diplôme « juste pour être sûr ». Pour les jeunes qui sont convaincus de leur choix de devenir pilote professionnel, il est mieux de terminer d’abord la formation, puis de poursuivre les études tout en cherchant un emploi de pilote professionnel.

Être pilote professionnel, c’est un métier d’hommes

Les femmes ne représentent que 5 % de la population des pilotes en Europe, mais il n’y a aucune raison pour que ce métier soit réservé aux hommes. Malheureusement, il existe encore des idées fixes, perpétuées par l’industrie cinématographique et par l’opinion générale des personnes qui ne travaillent pas dans l’aviation. Par exemple, on dit souvent qu’il est impossible de construire une vie de famille pour les femmes. Indépendamment de sa pertinence, cet argument n’est pas correct car en tant que pilote, vous bénéficiez des mêmes droits de congé de maternité et de congé parental. Encore plus : contrairement à d’autres secteurs, les processus de promotion du poste de First Officer (copilote) au poste de Captain (capitaine) sont justes et objectifs, car ils sont basés sur l’ancienneté et les évaluations des années précédentes.

Les pilotes professionnels diplômés ne peuvent pas trouver de travail

L’aviation est un secteur volatile, très sensible à la conjoncture économique. Une crise économique ou une pandémie peut déséquilibrer temporairement le secteur d’aviation. Mais l’aviation est résiliente et le secteur a connu une croissance forte et régulière depuis la Seconde Guerre mondiale. Les pilotes sont donc toujours nécessaires. Cela vaut également aujourd’hui. La pandémie de COVID-19 fait toujours rage, mais l’aviation s’est largement remise et plusieurs compagnies aériennes recherchent à nouveau des pilotes. Et il ne s’agit pas nécessairement des pilotes qui ont perdu leur emploi à cause de la pandémie. De nombreuses compagnies aériennes préfèrent compléter leur équipe par de jeunes pilotes diplômés, car ces investissements sont rentables plus longtemps.

Deux facteurs importants ont toutefois un impact majeur sur les opportunités du marché du travail. Tout d’abord, nous conseillons aux diplômés de ne pas se limiter à la Belgique pour chercher un emploi dans le cockpit. En choisissant la vie de pilote professionnel, vous choisissez d’être souvent loin de chez vous. Si vous allez au-delà de votre propre région dans votre recherche, notamment dans toute l’Europe, vos chances d’être engagé comme pilote sont beaucoup plus élevées. Un deuxième facteur est la qualité de la formation en vol. Il ne suffit pas d’obtenir les licences nécessaires avec une note juste satisfaisante pour travailler en tant que pilote. Les compagnies aériennes recherchent les pilotes les mieux formés, qui sont allés au-delà du minimum légal pendant leur formation. Choisissez donc une formation de qualité et ne vous laissez pas tenter par la formation la moins chère ou la plus courte.

En savoir plus ?

Voulez-vous en savoir plus sur nos programmes de formation ? Veuillez consulter la page sur notre programme.